En France, il est estimé qu’environ 14 à 15 millions de plaques sont fabriquées et vendues chaque année. Avec près de 2 millions de véhicules neufs, cela représente environ 4 millions de véhicules avec deux plaques. Cependant, il existe encore un fort besoin de remplacement et de changement, car les Français sont attachés à leur identité régionale ou départementale.
Les plaques minéralogiques, comme on les appelle en France, étaient initialement délivrées par le service des mines. Elles ont des dimensions similaires dans toute l’Europe, soit environ 120 mm par 110 mm. Les motos ont des dimensions légèrement différentes, soit 210 mm par 130 mm. Les plaques peuvent être en aluminium ou en différentes matières plastiques, avec des modèles variés et un film rétro réfléchissant pour des raisons de sécurité routière.
La couleur des plaques d’immatriculation en France est blanche depuis que le jaune a été supprimé à l’arrière des véhicules, vers 2009. Il existe également des codes couleurs pour certains types de véhicules, tels que les véhicules cédés qui ont un fond vert, et les véhicules avec des plaques rouges qui indiquent un transit temporaire pour un étranger qui achète un véhicule en France et souhaite l’exporter.
Il est important de souligner que les pouvoirs publics sont très stricts quant à ce qui peut être apposé sur une plaque d’immatriculation. Contrairement à d’autres parties du véhicule où l’on peut afficher des publicités ou des autocollants, les plaques doivent strictement respecter la réglementation, car elles sont un élément de sécurité et d’identification du véhicule. Il est donc interdit d’apposer quoi que ce soit sur une plaque d’immatriculation, sous peine d’une amende.
Les fabricants de plaques doivent respecter de nombreuses contraintes lors de l’homologation de leurs produits, notamment l’utilisation de matériaux rétro-réfléchissants homologués. Sur chaque plaque d’immatriculation, on peut trouver un numéro appelé TPR, qui est le numéro d’homologation délivré par le ministère des transports et de l’écologie.
Il est souvent demandé s’il existe des plaques non identifiées par les pouvoirs publics, mais cela n’est pas possible. Les plaques doivent être lisibles par l’œil humain ainsi que par les caméras de surveillance. Bien qu’il existe différents systèmes pour rendre les plaques illisibles, il n’existe aucun système qui garantisse que les forces de l’ordre ne pourront pas les lire.
En tant que responsable d’entreprise, je ne peux pas exposer les différents systèmes existants, mais il est important de savoir que le système garantissant l’illisibilité des plaques par les forces de l’ordre n’existe pas.
L’Automobile Club Association met la priorité sur la mobilité et reste à votre disposition pour toute question relative aux plaques d’immatriculation.